Pourquoi les femmes et les naufrages ?

À cause d’un mythe : « Les femmes et les enfants d’abord ! », concept plus récent qu’on ne le croit et loin d’être toujours appliqué. Et à cause des statistiques : les chiffres montrent qu’en cas de naufrage, les femmes (avec les enfants dont elles ont habituellement la charge) constituent le groupe qui paie le plus lourd tribut à la mer.

Des femmes exceptionnelles toutefois, que rien ne prédestinait à l’héroïsme, ont su déjouer le sort, au prix parfois de mille tourments, pour nous léguer leur histoire. D’autres, moins chanceuses, n’ont survécu que dans la mémoire de leurs compagnons d’infortune qui ont témoigné pour elles.

Du 16ème au 19ème siècle, de l’Atlantique au Pacifique en passant par la Manche, la Méditerranée et l’Océan Indien, Leonor de Sà, Marie-Anne de Bourk, Mme Denoyer, les disparues du Grosvenor, les passagères de la Méduse, Anne Saunders, les déportées de l’Amphitrite et Eliza Fraser nous entraînent dans leurs (més)aventures au travers de récits véridiques confortés par les archives, à l’issue tantôt heureuse tantôt tragique.