La guerre pour les hommes, l’amour pour les femmes ? Mars et Vénus ?

Eh bien non. Les femmes ont toujours et partout été impliquées dans les conflits armés. Et pas seulement en tant que victimes, auxiliaires, consolatrices ou espionnes mais aussi au titre de combattantes.

La plupart ont dû, par nécessité, se montrer discrètes. D’autres ont accédé à de hauts postes de commandement et furent célèbres en leur temps avant que des changements de société fassent qu’on préfère les oublier.

Fu Hao, générale en chef de la dynastie Shang ; Mathilde de Toscane, Marie-Christine de Lalaing et les héroïnes des croisades au Moyen Âge ; les « conquistadoras » de Cortès et Catalina de Erauso aux 16ème et 17ème siècles ; Hannah Snell dans les Royal Marines, Thérèse Figueur sous l’Empire et Nadejda Dourova, officier de cavalerie du tsar Alexandre 1er, sont quelques-unes de ces guerrières qui démontrèrent que le courage, l’autorité et la vaillance ne sont pas une question de genre.